lundi 16 mai 2016

La Géobiologie

Présentation de la Géobiologie

La géobiologie est une branche de la paléontologie. Elle consiste plus précisément en l'étude des êtres vivants, à l'échelle des temps géologiques.

La géobiologie permet une étude des interactions entre ces être vivants. Par exemple, elle permet de replacer nos ancêtres dans leur milieu naturel, et de décrire les interactions qu'ils avaient avec ce milieu.

Un moyen privilégié de construire cette connaissance est naturellement la réalisation de fouilles archéologiques ou paléontologiques. Le recueil de pollen, d'ossements, ou de déjections d'animaux, permet après datation, d'établir des statistiques sur les espèces trouvées.

Mise Géobiologies en regard des informations connues sur les espèces contemporaines similaires, ou occupant une niche écologique similaire, ces données, telles que la consommation alimentaire, la densité de population pour un milieu donné, etc., permettent de reconstituer une écologie du passé (écologie, au sens de science des rapports des êtres vivants entre eux et avec leur milieux).

Pour apprendre la géobiologie, pensez à suivre des cours de biologie.

La Virologie

Présentation de la Virologie

La virologie est l'étude des virus et des agents infectieux associés.
La virologie cherche à décrire leurs structures, évolutions, les mécanismes leur permettant d'infecter les cellules et de mettre à profit les mécanismes cellulaires pour se reproduire, afin de les classer.
Cette étude concerne aussi les maladies causées par les virus, les techniques pour les isoler et les cultiver, et leur usage en recherche et en thérapeutique.
La virologie est généralement considérée comme une branche de la microbiologie ou de la pathologie.

Les virusVirologie

Les virus ont une taille variant de 30 nm à 450 nm environ, ce qui implique que la plupart d'entre eux ne puisse pas être observée par un microscope photonique. La forme et la structure des virus peut cependant être étudiée en microscopie électronique, en spectroscopie de résonance magnétique nucléaire, et, de façon très courante, par cristallographie aux rayons X.
Un courant majeur de la virologie se charge de classer les virus. Les virus peuvent être classés selon le type de cellule hôte qu'ils infectent: zoovirus (cellule animale), phytovirus (cellule végétale), fongivirus (cellule de champignon), et bactériophage (virus infectant des bactéries, catégorie comprenant les virus les plus complexes).
Une autre classification s'appuie sur la forme géométrique de leur capside (souvent une hélice ou un icosaèdre) ou sur la structure du virus (présence ou absence d'une enveloppe lipidique par exemple). Le système de classification le plus largement utilisé distingue les virus selon le type d'acide nucléique qu'ils utilisent comme matériel génétique et la méthode de réplication qu'ils emploient pour pousser la cellule hôte à produire de nouvelles particules virales. On distingue:
  • les virus à ADN (subdivisés en virus à ADN double brin, et les moins courants virus à ADN simple brin) ;
  • les virus à ARN (subdivisés en virus à ARN simple brin à polarité positive, virus à ARN simple brin à polarité négative, et les moins courants virus à ARN double brin).
Pour apprendre la virologie, pensez à suivre des cours de biologie.

La Taxinomie

Présentation de la Taxinomie

La taxinomie (ou taxonomie) est la science qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons afin de les identifier puis les nommer, et enfin les classer. Elle complète la systématique qui est la science qui organise le classement des taxons et leurs relations. Parmi ces méthodes, les plus récentes incluent une nouvelle approche conceptuelle de la classification mais aussi des méthodes d'analyse d'éléments empiriques restés longtemps ignorés de la science avant l'arrivée, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, des découvertes de la biologie moléculaire.
La taxinomie s'étend maintenant à d'autres sciences, entre autres les sciences humaines, les sciences de l'information ou l'informatique.
Dans laTaxinomie plupart des disciplines de la biologie, le terme taxinomie est inséparable de celui de la biologie systématique, science qui a pour objet de dénombrer et de classer les taxons dans un certain ordre, basé sur des principes divers.
Dans la pratique, le terme « systématique » désigne aussi bien la méthode utilisée (on dira par exemple la « systématique phylogénétique ») que le résultat obtenu avec cette méthode (la « systématique des Agaricales »). Dans le sens concret de résultat, les deux sciences sont peu distinctes et souvent confondues, car pratiquées simultanément par les mêmes personnes. Les taxinomistes ont de tout temps été nommés systématiciens, car après avoir étudié et décrit des organismes, ils ont tout naturellement essayé de les classer à partir du bas niveau des espèces (alpha taxonomy ou « taxinomie primaire »).
Ceux qui utilisent surtout le sens de méthode, les phylogénéticiens notamment, nomment souvent le résultat classification ou encore « taxinomie ».
Pour apprendre la taxinomie, pensez à suivre des cours de biologie.

La Parasitologie

Présentation de la Parasitologie

La parasitologie est l'étude des parasites, de leurs hôtes et de leurs interactions mutuelles.
En tant que discipline biologique, le but de la parasitologie n'est pas déterminé par l'organisme ou l'environnement en question, mais par leur mode de vie.
Ceci implique que la parasitologie est une synthèse d'autres disciplines, et qu'elle élabore des techniques de domaines tels la biologie cellulaire, la bio-informatique, la biologie moléculaire, l'immunologie, la génétique et l'écologie.
Le parasitisme est le plus commun des modes de vie sur cette planète, impliquant des représentants des principaux taxons, depuis les plParasitologieus simples organismes unicellulaires à des vertébrés complexes. Chaque espèce est potentiellement victime de plusieurs parasites; en conséquence, le nombre d'espèces parasites excède grandement le nombre d'espèces « autonomes ».
La parasitologie médicale étudie les maladies de l'homme provoquées directement ou indirectement par les parasites. Le contexte biologique qui entraîne l'intervention de ces agents bien particuliers éclaire en grande partie leur action et mérite à ce titre qu'on en rappelle les principaux traits.

Les parasites

Il faut, pour comprendre le fait parasitaire, remonter le cours de l'évolution. Dans un premier temps, les milieux minéraux naturels aptes à la vie se peuplent de végétaux et d'animaux. La multiplication des espèces engendrant la compétition vitale, dont l'instrument principal est l'adaptation, les milieux naturels, même les plus particuliers et les plus inattendus, se trouvent bientôt colonisés par la vie. Or cette apparition et cette multiplication des espèces engendrent par elles-mêmes tout un monde nouveau et vaste de milieux particulièrement riches : les milieux biologiques vivants.
Comment s'étonner dès lors si, parmi la quasi-totalité des groupes zoologiques et botaniques, un grand nombre d'espèces se spécialisent secondairement pour vivre aux dépens de ces nouveaux milieux ?
C'est donc une évolution secondaire, en fait presque un "progrès", qui a créé à côté de la masse des prédateurs qui tuent obligatoirement leur proie pour s'en nourrir, le monde à part des parasites, vivant autant que possible sans les détruire aux dépens d'autres êtres vivants.
Pour apprendre la parasitologie, pensez à suivre des cours de biologie.

La Paléontologie

Présentation de la Paléontologie

La paléontologie est la science qui étudie les restes fossiles des êtres vivants du passé et les implications évolutives de ces études. Paléontologue au travail. Patience et minutie sont deux qualités indispensables au paléontologue lors de la mise au jour et l'étude des fossiles. Les muséums d'histoire naturelle jouent, avec les universités un rôle majeur dans la conservation des collections et leur présentation au public.

Les formes de paléontologie

On distingue deux principales formes de paléontologie :

La paléontologie systématique

LPatéontologiepaléontologie systématique a pour objectif premier le développement de phylogénies sur la base d'observations scientifiques — pour le néophyte, la paléontologie s'arrête souvent à cette seule partie descriptive des fossiles.

La paléontologie générale ou fondamentale

Pour la paléontologie générale ou fondamentale, les paléontologues s'intéressent alors aux problèmes généraux dégagés par la démarche systématique, aux associations entre les êtres vivants disparus et/ou actuels, à leurs évolutions, bref, à l'évolution au cours des temps géologiques.
Il faut 5 à 8 années d'études à l'université de biologie puis en paléontologie pour devenir paléontologue.
Pour apprendre la paléontologie, pensez à suivre des cours de biologie.

La Génomique

Présentation de la Génomique

La génomique est une discipline de la biologie moderne. Elle étudie le fonctionnement d'un organisme, d'un organe, d'un cancer, etc. à l'échelle du génome, et non plus limitée à celle d'un seul gène.
La génomique se divise en deux branches :
  • La génomique structurale, qui se charge du séquençage du génome entier ;
  • La génomique fonctionnelle, qui vise à déterminer la fonction et l'expression des gènes séquencés en caractérisant le transcriptome et le protéome.
La génomique struturale
CGénomiqueette branche de la génomique regroupe toutes les analyses de la structure des génomes (Ici « structure » est entendu au sens « organisation des génomes ») ; Les méthodes concernées sont donc le séquençage des génomes, l'identification des gènes, des séquences régulatrices, des séquences répétées, etc.

La génomique fonctionnelle

Une fois les génomes annotés, l'étape suivante sera la recherche de la fonction des séquences informatives identifiés. La génomique fonctionnelle peut être considérée comme de la génétique à « haut débit ».
Les techniques utilisés seront comparables mais généralement appliqués à un grand nombre de gènes en parallèles, cela peut par exemple être la création de mutants et l'analyse de leurs phénotypes pour toute une famille de gènes, ou l'analyse de l'expression tous les gènes d'un organisme entier.
Pour apprendre la génomique, pensez à suivre des cours de biologie.

L'Exobiologie

Présentation de l'Exobiologie

L'exobiologie (aussi appelée astrobiologie par les anglo-saxons) est une science interdisciplinaire qui a pour objet l'étude des facteurs et processus, notamment géochimiques et biochimiques, pouvant mener à l'apparition de la vie, d'une manière générale, et à son évolution.
L'exobiologie s'applique aussi bien à l'émergence de la vie sur Terre, il y a 3 à 4 milliards d'années, qu'à la possibilité de vie ailleurs dans le système solaire, voire sur d'éventuelles planètes extrasolaires ou autre. Elle s'attache à rechercher d'éventuels processus présidant à l’évolution de la matière organique simple (biomolécules : chaînes peptidiques, nucléiques ou lipidiques) vers des structures plus complexes (premières cellules, premiers systèmes génétiques, etc.) autant que d'éventuelles traces ou possibilité de vie sur d'autres astres connaissant des environnements radicalement différents du nôtExobiologiere.
Une profonde interaction entre des domaines aussi divers que la physique, la chimie organique et inorganique, la biochimie, la biologie cellulaire, la climatologie, la géochimie, la planétologie et la modélisation informatique (pour ne citer que ceux-là) est donc indispensable pour tenter d'appréhender les processus en œuvre dans leur ensemble. Par extension, l'exobiologie concerne également la recherche de vie extraterrestre sous quelque forme que ce soit, y compris intelligente (programme SETI) s'il y a lieu, mais ce domaine reste très marginal, en attendant d'éventuelles avancées significatives.
Pour apprendre l'exobiologie, pensez à suivre des cours de biologie.

L'Écologie

Présentation de l'Écologie

L'écologie, entendue au sens large, désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus (pris isolément et/ou en groupe constitué) et milieu biotique et abiotique qui les entoure et dont ils font eux-mêmes partie ; les conséquences sont celles qui affectent le milieu, mais aussi, en retour, les individus eux-mêmes.
Cette acception générale (dite « large ») fait de l'écologie un domaine de réflexion très vaste, puisque par biotique il faut entendre la totalité du monde vivant (les animaux, les plantes, les micro-organismes, mais pouvant aussi inclure les autres individus, la société, etc. ) ; et par abiotique il faut entendre tout ce qui n'est pas vivant (donc aussi potentiellement les objets, la technologie, la connaissance, etc. ). C'est cette acception, dite "large", que l'on retrouve par exemple à la base de la réflexion en éEcologiecologie politique.
Dans son acception dans le champ scientifique (qui est la plus couramment utilisée pour des raisons historiques), le terme « écologie » désigne la science qui se donne pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes, etc. ) avec leur habitat et l’environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants1. Une autre définition proche est l'étude scientifique des interactions qui déterminent la distribution et l'abondance des organismes vivants. Ainsi, en science, l'écologie est souvent classée dans le champ de la biologie. Cette science étudie deux grands ensembles : celui des êtres vivants (biocénose) et le milieu physique (biotope), le tout formant l'écosystème (mot inventé par Tansley). L'écologie étudie les flux d'énergie et de matières (réseaux trophiques) circulant dans un écosystème. L'écosystème désigne une communauté biotique et son environnement abiotique2.
Le concept d'écologie a été introduit en France par les géographes de l'école des Annales de Géographie, notamment Paul Vidal de la Blache, qui suivait de près - surtout après 1871 - les travaux allemands, notamment ceux de Friedrich Ratzel. Les Annales furent le siège d'une collaboration entre des géographes et des botanistes comme Gaston Bonnier. Plus spécifiquement, le terme "écologie" semble avoir été utilisé pour la première fois en français vers 18743. Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, Haeckel désignait en ces termes :
« (...) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence. »
Toutefois, l'orientation néolamarckienne prise en France à cette époque, fit que le concept se développa beaucoup plus chez les anglo-saxons.
Pour apprendre l'écologie, pensez à suivre des cours de biologie.

La Biologie de l'évolution

Présentation de la Biologie de l'évolution

La biologie de l’évolution est le domaine de la biologie qui vise à comprendre les scénarios et les mécanismes de l’évolution des espèces. Les facteurs intervenant dans ces mécanismes peuvent être génétiques, biochimiques ou écologiques.
En biologie, l'évolution désigne la transformation des espèces vivantes qui se manifeste par des changements de leurs caractères génétiques au cours des générations. Les changements successifs peuvent aboutir à la formation de nouvelles espèces.
La théorie de l'évolution est une explication scientifique de la diversification des formes de vie qui apparaissent dans la nature. Cette diversification depuis les premières formes de vie est à l'origine de la biodiversité actuelle. L’histoire des espèces peut ainsi être écrite et se représente sous la forme d'un arbre phylogénétique.Biologie de l'évolution

Les domaines de la biologie de l'évolution

La biologie de l'évolution regroupe plusieurs sous-disciplines comme :
  • la phylogénie, 
  • la phylogéographie,
  • la biologie des populations,
  • la génétique des populations,
  • la génétique évolutive,
  • l’écologie évolutive.
La biologie de l'évolution s’appuie également sur les observations paléontologiques et tente de retracer l’histoire de la vie sur Terre.
Pour apprendre la biologie de l'évolution, pensez à suivre des cours de biologie.

La Biologie cellulaire

Présentation de la Biologie cellulaire

La biologie cellulaire, ou cytologie, est une discipline de la biologie qui étudie les cellules et leurs organites, les processus vitaux qui s'y déroulent ainsi que les mécanismes permettant leur survie (reproduction, métabolisme, homéostasie, néguentropie, communication) sans oublier la caractéristique principale de la cellule vivante, à savoir, la mort, qui peut être programmée génétiquement (apoptose) ou être le résultat d'une agression (nécrose).
L'histologie est quant à elle l'étude des cellules à un niveau supérieur, c'est-à-dire de leurs agencements en tissus et de leurs interactions (jonctions étanches, d'ancrage, de communication, etc.).
Biologie cellulaire cytologieL'étude du fonctionnement de la cellule n'entre pas dans le domaine de la biologie cellulaire. Il constitue un domaine séparé, la physiologie cellulaire.

Les techniques en biologie cellulaire

La biologie cellulaire utilise de nombreuses techniques pour étudier la morphologie cellulaire. La technique reine reste toutefois la microscopie avec toutes ses variantes. C'est le microscope qui a permis sa naissance au XVIIe siècle et il reste toujours le principal moyen d'études. Le microscope s'est aujourd'hui diversifié pour améliorer la visualisation des structures : depuis le microscope optique simple lentille des origines, on a développé des microscopes optiques plus complexes utilisant la lumière directe ou la fluorescence, ainsi que des microscopes électroniques.
Parallèlement les techniques de coloration se sont développées permettant la mise en évidence de structures de plus en plus fines et de mieux les localiser au sein de la cellule. Ainsi, si les premières colorations permettaient de visualiser les caractéristiques générales des zones cellulaires (acides, basiques, riches en lipides, etc.) actuellement, grâce à l'utilisation des anticorps et des toxines, on peut détecter la position d'une molécule précise et dans une certaine mesure de la doser ou de suivre son évolution temporelle. Ces techniques ne sont toutefois pas spécifiques à la cytologie et sont également largement utilisées en histologie.
La plupart de ces techniques sont létales pour la cellule et cette dernière survit rarement à la coloration, surtout pour les techniques les plus complexes. C'est pourquoi le microscope à contraste de phase est largement employé vu que celui-ci permet d'observer des cellules vivantes.
Pour apprendre la biologie cellulaire, pensez à suivre des cours de biologie.

La Bio-informatique

Présentation de la Bio-informatique

La bio-informatique est un champ de recherche multi-disciplinaire où travaillent de concert biologistes, médecins, informaticiens, mathématiciens, physiciens et bio-informaticiens, dans le but de résoudre un problème scientifique posé par la biologie.
Le terme bio-informatique peut également décrire (par abus de langage) toutes les applications informatiques résultant de ces recherches.
Le terme bioinformatics a été forgé en 1979 par Paulien Hogeweg de l'université d'Utrecht, Pays-Bas, conjointement avec Ben Hesper. La définition qu'ils lui ont donnée est la suivante : l'étude des procédés informatiques dans les systèmes biotiques.
BioinformatiqueCela va de l'analyse du génome à la modélisation de l'évolution d'une population animale dans un environnement donné, en passant par la modélisation moléculaire, l'analyse d'image, l'assemblage de génome et la reconstruction d'arbres phylogénétiques (phylogénie). Cette discipline constitue la « biologie in silico », par analogie avec in vitro ou in vivo.

Les domaines de la bioinformatique

La bioinformatique est constituée par l'ensemble des concepts et des techniques nécessaires à l'interprétation informatique de l'information biologique. Plusieurs champs d'application ou sous-disciplines de la bioinformatique se sont constitués :
  • La bioinformatique des séquences, qui traite de l'analyse de données issues de l'information génétique contenue dans la séquence de l'ADN ou dans celle des protéines qu'il code. Cette branche s'intéresse en particulier à l'identification des ressemblances entre les séquences, à l'identification des gènes ou de régions biologiquement pertinentes dans l'ADN ou dans les protéines, en se basant sur l'enchaînement ou séquencede leurs composants élémentaires (nucléotides, acides aminés).
  • La bioinformatique structurale, qui traite de la reconstruction, de la prédiction ou de l'analyse de la structure 3D ou du repliement des macromolécules biologiques (protéines, acides nucléiques), au moyen d'outils informatiques.
  • La bioinformatique des réseaux, qui s'intéresse aux interactions entre gènes, protéines, cellules, organismes, en essayant d'analyser et de modéliser les comportements collectifs d'ensembles de briques élémentaires du Vivant. Cette partie de la bioinformatique se nourrit en particulier des données issues de technologies d'analyse à haut débit comme la protéomique ou la transcriptomique pour analyser des flux génétiques ou métaboliques.
  • La bioinformatique statistique et la bioinformatique des populations
Pour certains, la bioinformatique est une branche théorique de la biologie alors que pour d'autres, elle se situe clairement au carrefour des mathématiques, de l'informatique et de la biologie.
Il s'agit en fait d'analyser, modéliser ou prédire les informations issues de données biologiques expérimentales.
Dans un sens encore plus étendu, on peut aussi inclure sous le concept de bio-informatique le développement d'outils de traitement de l'information basés sur des systèmes biologiques comme, par exemple, l'utilisation des propriétés combinatoires du code génétique pour la conception d'ordinateurs à ADN permettant de résoudre des problèmes algorithmiques complexes.
Pour apprendre la bioinformatique, pensez à suivre des cours de biologie.

Les origines de la vie

Les origines de la vie sur Terre demeurent incertaines. Cependant, de nombreuses théories scientifiques existent pour expliquer l'apparition de la vie, telle que nous la connaissons aujourd'hui, dont on pense qu'elle remonte à environ 3,5 à 3,8 milliards d'années.

Les théories sur les origines de la vie

John Maynard Smith et Eörs Szathmáry définissent huit transitions majeures de l'évolution, dont trois concernent l'apparition de la vie :
  1. Transition depuis des molécules autoréplicantes vers une population de molécules dans un compartiment isolé ;
  2. Passage de réplicateurs indépendants aux chromosomes ;
  3. Transition d'un monde à ARN — où ce dernier joue le rôle de génome et d'enzyme — à un monde à ADN et protéines.Les origines de la vie
John Desmond Bernal, quant à lui, suggère les trois étapes suivantes :
  1. Apparition de monomères organiques,
  2. Transitions vers des polymères organiques,
  3. Evolution depuis des molécules vers la cellule.
De fait, il n'existe pas de modèle « standard » pour décrire l'origine de la vie.
Cependant le modèle des origines de la vie le plus couramment accepté est fondé sur l'enchaînement supposé des événements suivants :
  1. Des conditions prébiotiques plausibles entraînent la création de molécules organiques simples qui sont les briques de base du vivant.
  2. Des phospholipides forment spontanément des doubles couches qui sont la structure de base des membranes cellulaires.
  3. Les mécanismes qui produisent aléatoirement des molécules d'ARN (acide ribonucléique), en mesure d'agir comme des ARN-enzymes capables, dans certaines conditions très particulières, de se dupliquer. C'est une première forme de génome, et nous sommes alors en présence de protocellules.
  4. Les ARN-enzymes sont progressivement remplacées par des protéines-enzymes, grâce à l'apparition des ribozymes, ceux-ci étant capables de réaliser la synthèse des protéines.
  5. L'ADN apparaît et remplace l'ARN dans le rôle de support du génome, dans le même temps les ribozymes sont complétés par des protéines, formant les ribosomes. C'est l'apparition de l'organisation actuelle des organismes vivants.
Les étapes 2 et 3 sont parfois inversées, l'isolement en compartiment étant alors présenté après l'apparition des ARN autoréplicants.
Pour apprendre d'avantage sur les origines de la vie, pensez à suivre des cours de biologie.

L'Anatomie

Présentation de l'Anatomie

L'anatomie (provenant du nom grec ἀνατομία anatomia, provenant du verbe ἀνατέμνειν anatemnein, se traduisant par couper, découper) est une science descriptive étudiant la structure interne, la topographie et le rapport des organes entre eux.
Le terme anatomie désigne à la fois la structure d'un organisme vivant et la branche de la biologie ou de la médecine, pour l'anatomie humaine, qui étudie cette structure. On parle également d'anatomie pour désigner les anatomies publiques, événements sociaux des Temps modernes et du début de l'Époque contemporaine durant lequel un maître exposait en public son savoir anatomique.

Les domaines de l'anatomie

AnatomieL'anatomie regroupe différents domaines :
  • L'anatomie systémique est l'étude anatomique des grands systèmes et appareils de l'organisme.
    • La myologie est l'étude des muscles.
    • L'arthrologie, ou syndesmologie est l'étude des articulations.
    • L'ostéologie est l'étude des os.
    • La splanchnologie est l'étude des viscères.
    • L'étude des vaisseaux sanguins et lymphatiques est appelée angiologie ou angéiologie; pour en savoir plus, consultez Anatomie des vaisseaux chez l'homme.
  • La neuroanatomie est l'étude anatomique du système nerveux central et périphérique et de leurs subdivisions.
  • L'anatomie macroscopique est l'étude des structures visibles à l'œil nu (ou à la loupe).
  • L'anatomie microscopique ou histologie est l'étude des structures trop petites pour être vues à la loupe.
  • La cytologie est l'étude des cellules.
  • L'anatomie fonctionnelle est l'étude du rapport entre structure et fonctions des organes.
  • L'anatomie pathologique est l'étude microscopique et macroscopique des cellules, tissus et organes malades.
  • L'anatomie comparée est l'étude des analogies et des dissemblances de forme entre les animaux (y compris l'Homme).
  • L'anatomie radiologique est l'étude faisant de l'imagerie médicale) en général et des radiographies en particulier.
  • La biologie du développement, est l'étude du développement de l'organisme. Sur le plan anatomique, elle recouvre l'embryogénèse, la foetogénèse et la tératogénèse.
  • Le terme « morphologie » est un terme général recouvrant l'étude de la forme des structures quelles qu'elles soient.
pour l'homme on parle d'anatomie humaine.

Apprendre l'anatomie

L'anatomie est l'une matière clé des études biologiques et médicales, enseignées traditionnellement en début de cursus. L'anatomie est aussi enseignée en arts plastique pour une meilleure compréhension du corps humain, en plus des cours et exercices de modèle vivant. Des logiciels permettent aussi de tester un grand nombre de poses d'écorchés virtuels.
L'apprentissage de l'anatomie se base sur :
  • des manuels. En biologie, les manuels d'anatomie animale les plus célèbres sont ceux de Pierre-Paul Grassé en 17 volumes ! (voir Traité de zoologie de Grassé : anatomie, systématique, biologie). En médecine vétérinaire les manuels de références en France sont ceux de Robert Barone, intitulés Anatomie comparée des mammifères domestiques (en 7 tomes). En médecine humaine le plus connu dans le monde anglophone est le Gray's (d'où est tiré le titre de la série télévisuelle Grey's Anatomy). Dans le monde francophone, lesFeuillets d'anatomie de Brizon et Castaing, les Monod et Duhamel, ou encore l'atlas « Kamina » sont des ouvrages de références pour l'anatomie humaine.
  • un enseignement magistral. En France, les cours d'anatomie de médecine sont très souvent donnés par des chirurgiens, qui sont censés se baser sur la nomina anatomica francisée, datant des années 1950, très peu utilisée dans la réalité (en effet, beaucoup d'éponymes sont encore utilisés). De ce fait, les termes anatomiques employés d'une faculté de médecine à l'autre divergent légèrement.
  • la dissection de cadavres d'Hommes et d'animaux (souris, chat, dindon, grenouille, criquet, escargot, lombric, langoustine...) dans les moindres détails (innervation, muscles, appareil urogénital, etc.). Elle permet la visualisation tridimensionnelle des structures mais sa réelle utilité n'est cependant pas bien établie.
  • les reconstitutions anatomiques (ex : squelettes, écorchés). Elles consistent à représenter les structures intéressantes de manière pédagogique à l'aide d'un modèle plastifié. De nombreuses pièces sont exposées à la galerie de paléontologie et d'anatomie comparée du Muséum national d'histoire naturelle et au musée Fragonard à l'école vétérinaire d'Alfort.
  • la vidéo radiographie à rayon X. Elle permet d'étudier en direct les mouvements des animaux pour mettre en évidence les relations anatomo-fonctionnelles de l'animal en question.
  • l'imagerie médicale traditionnelle. Il s'agit d'un volet devenant de plus en plus important de l'enseignement. La représentation humaine est différente car il s'agit essentiellement d'une imagerie par coupes (scanner, IRM...)
Pour apprendre l'anatomie, pensez à suivre des cours de biologie.

La Physiologie

Présentation de la Physiologie

La physiologie (du grec φύσις, phusis, la nature, et λόγος, logos, l'étude, la science) étudie le rôle, le fonctionnement et l'organisation mécanique, physique et biochimique des organismes vivants et de leurs composants (organes, tissus, cellules et organites cellulaires). La physiologie étudie également les interactions entre un organisme vivant et son environnement. Dans l'ensemble des disciplines biologiques, en définissant schématiquement des niveaux d'organisation, la physiologie est une discipline voisine de l'histologie, de la morphologie et de l'anatomie.
La physiologie regroupe les processus qu'elle étudie en grandes fonctions qui sont :
  • les fonctions de nutrition ;physiologie
  • la fonction de reproduction ;
  • les fonctions de relation : la locomotion et les fonctions sensorielles (voir les articles détaillés dans la liste ci-dessous).
Le terme physiologie a aussi été utilisé au XIXe siècle par les écrivains réalistes pour qualifier de petites études de moeurs de personnage typiques comme les concierges, les curés de campagne, le bagnard ou la femme de trente ans dont certains sont regroupés dans l’ouvrage « les Français peints par eux-mêmes », à titre d’exemple on citera Balzac et sa « Physiologie du mariage ».

Les domaines de la physiologie

La physiologie comporte plusieurs subdivisions :
  • Électrophysiologie
  • Système nerveux autonome
    • Neurophysiologie
    • Physiologie sensorielle
  • Système reproducteur chez les humains
  • Système circulatoire
  • Système respiratoire
  • Système moteur, locomotions diverses
  • Système digestif, alimentation et excrétion
  • Thermorégulation
  • Physiologie végétale
Pour apprendre la physiologie, pensez à suivre des cours de biologie.

La biologie humaine

Présentation de la biologie humaine

La biologie humaine est la branche de la biologie étudiant les appareils (nerveux, digestif...), les organes et leur fonctionnement, afin de connaître les relations et les échanges nécessaires entre ces derniers pour maintenir l'homéostasie du corps humain. À ce titre, cette discipline est étroitement liée à la biologie cellulaire, l'immunologie, l'hématologie et à la microbiologie.
Il y a là un vaste domaine de connaissance, s'intéressant au corps humain et à chacun de ses niveaux d'organisation :
  • niveau cellulaire, et plus précisément inter-cellulaire puisqu'il s'agit principalement de déterminer et quantifier les échanges ;
  • niveau tissulaire, celui de l'observation des cellules spécialisées des tissus (cellules hépatiques, cellules nerveuses...) ;La biologie humaine
  • niveau organique, avec l'étude des échanges entre tissus, mais aussi avec le milieu (la respiration et les échanges O2/CO2) ;
  • niveau systémique, où l'on se penche surtout sur les relations entre les organes accomplissant une fonction du corps (appareil digestif, urinaire, nerveux...) ;
  • niveau organismal, incluant les relations de l'organisme avec l'environnement.
C'est encore à la biologie humaine que se rattachent le mieux les analyses médicales pratiquées dans les laboratoires. En effet, ces analyses ont pour but principal de quantifier le nombre de cellules, vitamines, hormones et autres molécules, afin de déceler d'éventuelles anomalies (anémies, immuno-dépression...), et donc de prévenir ou signaler tout phénomène menaçant l'homéostasie.
Pour apprendre la biologie humaine, pensez à suivre des cours de biologie.

La Biologie marine

Présentation de la Biologie marine

La biologie marine est consacrée à l'étude des organismes marins. Contrairement à d'autres branches de la biologie définies par rapport à un taxon, c'est un milieu naturel qui sert de définition au cadre de cette discipline.
Son intérêt économique est très important et joue sur les activités d'exploitation de la mer, notamment des ressources halieutiques et de la biodiversité marine, mais aussi touristiques, sportives, médicales, etc.
La biologie marine étudie de nombreux organismes, des plus petits comme le plancton (zooplancton et phytoplancton), dont la taille peut être aussi petite que 0,02 micromètre mais sont les premiers Biologie marineproducteurs primaires de la mer, aux grands cétacés qui peuvent atteindre 33 mètres de long, et aux grandes algues brunes comme les Macrocystis qui atteignent les 45 mètres de long.
Les habitats étudiés par la biologie marine incluent tous les habitats en rapport avec la mer, de la très fine couche à l'interface entre les eaux et l'atmosphère aux profondeurs abyssales de plus 10 000 mètres de profondeur. Ces habitats sont aussi constitués des récifs de coraux, des forêts de kelp, des plages, des estuaires, etc.
Une large part de la vie sur terre se déroule en fait dans les océans. Quelle est la part qui reste inconnue ? Alors que la mer recouvre 71% de la surface de notre planète, de par leur profondeur, les océans représentent un volume habitable au moins 300 fois supérieur à celui des habitats terrestres.
Pour apprendre la biologie marine, pensez à suivre des cours de biologie.

La Biologie animale ou zoobiologie

Présentation de la biologie animale

La biologie animale (zoobiologie) est la science qui étudie les animaux. La zoologie a des origines des termes grecs ζῷον, zôon, animal, et λόγος, logos, le discours.
Le terme zoologie est tombé en désuétude, les appellationsbiologie des organismes ou biologie animale sont plus courantes.
Néanmoins, l'étude des animaux s'est considérablement renouvelée intégrant les apports de la phylogénie, de la biochimie, et de la génétique des populations.
La biologie animale regroupe plusieurs disciplines et utilise deBiologie animale - zoobiologienombreuses techniques, cette science s'est lentement élaborée au cours des siècles depuis la préhistoire. Historiquement, les premières réflexions scientifiques concernant la zoologie qui nous ont été transmises sont celles d'Aristote. Les tentatives de classification des espèces animales ont été nombreuses et souvent remaniées depuis cette époque.

Les branches de la biologie animale

La biologie animale est assez subdivisé avec différentes branches :
  • La physiologie animale, qui est l'étude de l'organisation et du fonctionnement des animaux, allant de la biochimie et biologie cellulaire à l'anatomie comparée en passant par l'histologie
  • la biologie du développement (ou embryologie) qui fait appel à la génétique et à la biologie moléculaire
  • l'écologie qui étudie les interactions entre les êtres vivants et leur milieu (qui porte néanmoins autant d'intérêt aux animaux qu'aux plantes, champignons, et facteurs abiotiques)
  • l'éthologie ou étude du comportement animal qui tend à être incluse dans l'écologie et une perspective évolutionniste (écologie comportementale)
  • la biologie de l'évolution qui étudie l'évolution, la diversité génétique et les pressions de sélection. Elle recoupe pour partie l'écologie et inclut :
  • la génétique des populations
  • la systématique et la phylogénétique qui classent les espèces selon, leur lien de parenté (taxonomie)
  • la phylogéographie qui s'intéresse aux processus de spéciations
  • La paléontologie, incluant tout ce qui concerne et qui permet de comprendre la faune passée comme par exemple la paléoclimatologie.
Pour apprendre la biologie animale, pensez à suivre des cours de biologie.

La Biologie moléculaire

Présentation de la Biologie moléculaire

La biologie moléculaire (parfois abrégée bio. mol. ou BM) est une discipline scientifique au croisement de la génétique, de la biochimie et de la physique, dont l'objet est la compréhension des mécanismes de fonctionnement de la cellule au niveau moléculaire. Le terme « biologie moléculaire », utilisé la première fois en 1938 par Warren Weaver, désigne également l'ensemble des techniques de manipulation d'acides nucléiques (ADN, ARN), appelées aussi techniques de génie génétique.
La biologie moléculaire est apparue au XXe siècle, à la suite de l'élaboration des lois de la génétique, la découverte des chromosomes et l'identification de l'ADN comme support chimique de l'information génétique.
Biologie moléculaireAprès la découverte de la structure en double hélice de l'ADN en 1953 par James Watson (1928- ), Francis Crick (1916-2004), Maurice Wilkins (1916-2004) et Rosalind Franklin (1920-1958) la biologie moléculaire a connu d'importants développements pour devenir un outil incontournable de la biologie moderne à partir des années 1970.
La biologie moléculaire est l'étude des processus de réplication, de transcription et de traduction du matériel génétique. Le dogme central de la biologie moléculaire où le matériel génétique est transcrit en ARN, puis traduit en protéines, bien qu'il soit une image très simpliste et sans fondement de la biologie moléculaire, fournit encore un bon point de départ pour comprendre ce domaine. Cette image, cependant, doit être révisée à la lumière des nouveaux rôles qu'on découvre à l'ARN.
Pour apprendre la biologie moléculaire, pensez à suivre des cours de biologie.

La microbiologie

Présentation de la microbiologie

La microbiologie est une sous-discipline de la biologie consacrée à l'étude des micro-organismes.
Les micro-organismes constituent un groupe extrêmement diversifié d'organismes microscopiques répartis dans les trois domaines du vivant (eubactérie, archée et eucaryote). Ils se distinguent les uns des autres par leur forme, leur taille et leur mode de vie.
Les virus, incapables de se reproduire sans détourner la machinerie cellulaire d'un autre organisme, ne sont pas considérés par tous les spécialistes comme vivants. La microbiologie étudie parfois leurs actions sur les micro-organismes mais n'a pas pour but de les étudier en tant qu'entités. Cette étude est réalisée dans une autre discipline de la biologie : la virologie.
MicrobiologieOn parle aussi maintenant de « microbiologie moléculaire », dans le domaine des biotechnologies notamment.

Les organismes étudiés en microbiologie

En microbiologie, les organismes étudiés sont :
  • les procaryotes (organismes dont la cellule ne possède pas de noyau cellulaire ni d'autres organites)
  • les eucaryotes (organisme qui ont un système membranaire interne enfermant des organites (noyau, plaste, mitochondrie...) ; ils présentent un cytosquelette interne (actine, tubuline))
  • les algues
  • les champignons
Pour en savoir plus sur la microbiologie, pensez à suivre des cours de biologie.

La biochimie

Présentation de la biochimie

La biochimie est la discipline scientifique qui étudie les réactions chimiques ayant lieu au sein du vivant et par conséquent, au sein des cellules. Elle se divise en deux groupes : la biochimie statique (étudie la composition et les propriétés physico-chimiques) et la biochimie dynamique (étudie les transformations et les réactions chimiques)
On prête à Carl Neuberg la création de ce terme en 1903 d'après la racine grecque Βιοχημεία (biochēmeia), c'est-à-dire en tant que chimie de la vie, mais c'est un mot qui circulait déjà en Europe depuis la fin du XIXe siècle.
On distingue plusieurs grandes subdivisions de cette discipline :
  • l'énergétique, production d'énergie par la cellule ;
  • l'enzymologie ou étude des catalyseurs biologiques ;
  • le métabolisme, divisé en anabolisme, réactions de synthèse des molécules et catabolisme, réactions de dégradation des molécules.La biochimie
Ces grands groupes se subdivisent ensuite en des domaines de plus en plus spécialisés. Par exemple, l'enzymologie moderne tâche de relier la structure tridimensionnelle d'une protéine avec sa fonction, en liaison avec la biologie structurale. La biochimie, tout comme la chimie, détaille aussi les raisons de la réactivité des molécules.
Les principales catégories de molécules étudiées en biochimie sont les glucides, les lipides, les protéines et les acides nucléiques. Ces molécules sont constituées principalement de carbone, d'hydrogène, d'oxygène et d'azote. Ces classes de molécules représentent les éléments fondamentaux de l'édification et du fonctionnement de la cellule, divisées en deux groupes, les macroéléments, et les microéléments (aussi appelés oligoéléments), c'est-à-dire l'iode, le fer, le zinc existant à l'état de trace dans notre organisme.
L'un des buts ultimes de la biochimie est d'intégrer les données obtenues à l'échelle moléculaire à un niveau de complexité supérieur, celui de la cellule. Il existe toutefois deux divisions entre la molécule et la cellule : la première est abordée par la chimie supramoléculaire, qui étudie les assemblages de macromolécules (comme le ribosome ou les interactions enzymatiques au sein d'une voie métabolique) et les propriétés émergentes ; la seconde s'occupe de la biochimie des organites, comme la mitochondrie ou le chloroplaste, entités supramoléculaires existant à l'intérieur des cellules complexes.
Pour en apprendre la biochimie, pensez à suivre des cours de biologie.

La Génétique

Présentation de la génétique

La génétique (du grec genno γεννώ, « donner naissance ») est la science qui étudie l'hérédité et les gènes, c´est une sous discipline de la biologie.
Une de ses branches, la génétique formelle ou mendélienne, s'intéresse à la transmission des caractères héréditaires entre des géniteurs et leur descendance.

Les branches de la génétiques

Très tôt, la génétique s'est diversifiée en plusieurs branches différentes :
  • La génétiquela génétique du développement étudie les acteurs moléculaires (et les gènes qui les codent) impliqués dans la formation de l'organisme à partir du stade unicellulaire d'œuf fécondé. Elle se focalise tout particulièrement sur la mise en place de la symétrie bilatérale et les mécanismes qui permettent de passer d'un système biologique simple (unicellulaire, symétrie radiaire) à un organisme complexe (pluricellulaire, souvent métamérisé, et construit en organes spécialisés). Elle utilise souvent des espèces modèles pour étudier les mécanismes de formation de l'organisme (drosophile, nématode, zebrafish, poulet) ;
  • la génétique médicale étudie l'hérédité des maladies génétiques humaines, leur ségrégation dans les familles de malades. Elle cherche à identifier par ce biais les mutations responsables des maladies, afin de mettre au point des traitements pour les soigner ;
  • la génomique étudie la structure, la composition et l'évolution des génomes (la totalité de l'ADN, trois milliards de paires de bases chez l'homme, organisée en chromosomes), et tente d'identifier des motifs dans l'ADN pouvant avoir un sens biologique (gènes, unités transcrites non traduites, miRNAs, unités de régulations, promoteurs, CNGs, etc.) ;
  • la génétique quantitative étudie la composante génétique expliquant la variation de caractères quantitatifs (la taille, la couleur du pelage, la vitesse de croissance, la concentration d'une molécule, etc.) et leur héritabilité ;
  • la génétique de l'évolution étudie les signatures de la sélection naturelle sur le génome des espèces, et tente d'identifier les gènes qui ont joué un rôle essentiel dans l'adaptation et la survie des espèces dans des environnements changeants ;
  • la génétique des populations étudie les forces (et leurs effets) qui influencent la diversité génétique des populations1 et des espèces (mutation, dérive, sélection) par (entre autres) le développement de modèles mathématiques et statistiques.
L'hérédité, qui étudie le phénotype et tente de déterminer le génotype sous-jacent se base toujours sur les lois de Mendel. La biologie cellulaire et la biologie moléculaire étudient les gènes et leur support matériel (ADN ou ARN) au sein de la cellule, la biologie cellulaire pour leur expression. Les progrès de la branche ingénierie de la génétique, le génie génétique, ont permis de passer le stade de la simple étude en réussissant à modifier le génome, à implanter, supprimer ou modifier de nouveaux gènes dans des organismes vivants : il s'agit des Organismes génétiquement modifiés (OGM). Les mêmes progrès ont ouvert une nouvelle voie d'approche thérapeutique : la « thérapie génique ». Il s'agit d'introduire de nouveaux gènes dans l'organisme afin de pallier une déficience héréditaire.
L'évolution sans cesse croissante de la connaissance en génétique pose plusieurs problèmes éthiques liés au clonage, aux divers types d'eugénismes possibles, à la propriété intellectuelle de gènes et aux possibles risques environnementaux dus aux OGM. La compréhension du fonctionnement de la machinerie cellulaire est ainsi rendue plus complexe : en effet, plus on l'étudie, plus les acteurs sont nombreux (ADN, ARN messager, de transfert, microARN, etc.) et le nombre de rétro-actions (épissage, édition, etc.) entre ces acteurs grandit.
Pour en apprendre la Génétique, pensez à suivre des cours de biologie.

La Botanique

Présentation de la Botanique

La botanique (biologie végétale) est la science consacrée à l'étude des végétaux.
Le terme botanique vient du grec ancien βοτάνηιϰή, féminin du mot βοτάνηιϰόξ qui signifie « qui concerne les herbes, les plantes »; βοτάνη qui signifie « herbe, plante » veut dire également « fourrage » ou « plante fourragère ».
Elle présente plusieurs facettes qui la rattachent aux autres sciences du vivant.
La connaissance fine des végétaux trouve des applications dans les domaines de la pharmacologie, de la sélection et de l'amélioration des plantes cultivées, en agriculture, en horticulture, et en sylviculture.
Botanique - biologie vegetaleComme les autres formes de vie, les végétaux peuvent être étudiés de différents points de vue, au niveau moléculaire, génétique et biochimique, organite, cellulaire, tissus ou organes, en considérant le végétal individuellement, à l'échelle d'une population ou d'une communauté végétales.
À chaque niveau, le botaniste pourrait être amené à s'intéresser à la classification (taxinomie), la structure (anatomie), ou au fonctionnement (physiologie) du végétal considéré.

Les domaines de la botanique

Plus précisément, la botanique générale recouvre :
  • la taxinomie (description des caractères diagnostiques et différentiels),
  • la systématique (dénombrement et classification des taxons dans un certain ordre),
  • la morphologie végétale (décrivant les organes ou parties des végétaux),
  • l'histologie végétale,
  • la physiologie végétale,
  • la biogéographie végétale
  • la pathologie végétale
  • Certaines disciplines, comme la dendrologie, sont spécialisées sur un sous-ensemble des végétaux.
Historiquement, le domaine étudié par la botanique couvre l'ensemble des organismes qui étaient exclus du règne animal. Certains de ces organismes comme les champignons (étudiés par la mycologie), les bactéries et les virus (étudiés par la microbiologie) et les algues (étudiées par la phycologie) sont aussi étudiés par les botanistes.
Pour apprendre la botanique ou biologie végétale, pensez à suivre des cours de biologie.

Les branches de la biologie

La biologie est vaste et a du se spécialiser pour étudier différents aspects de la biologie.

Nous détaillons donc les différentes branches de la biologie afin de présenter leur spécificité.Les branches de la biologie

Botanique Les branches de la biologie
La botanique (biologie végétale) est la science consacrée à l'étude des végétaux.
Génétique
La génétique est la science qui étudie l'hérédité et les gènes, c´est une sous discipline de la biologie.
Biochimie
La biochimie est la discipline scientifique qui étudie les réactions chimiques ayant lieu au sein du vivant
Microbiologie
La microbiologie est une sous-discipline de la biologie consacrée à l'étude des micro-organismes
Biologie moléculaire
La biologie moléculaire (bio. mol. ou BM) est une discipline scientifique au croisement de la génétique, de la biochimie et de la physique
Biologie animale
La biologie animale ou zoobiologie est la science qui étudie les animaux
Biologie marine
La biologie marine est consacrée à l'étude des organismes marins.
Biologie humaine
La biologie humaine est la branche de la biologie étudiant les appareils (nerveux, digestif...), les organes et leur fonctionnement
Physiologie
La physiologie étudie le rôle, le fonctionnement et l'organisation mécanique, physique et biochimique des organismes vivants et de leurs composants
Anatomie
L'anatomie est une science descriptive étudiant la structure interne, la topographie et le rapport des organes entre eux.
Origine de la vie
Les origines de la vie sur Terre
Bio-informatique
La bio-informatique est un champ de recherche multi-disciplinaire où travaillent de concert biologistes, médecins, informaticiens, mathématiciens, physiciens et bio-informaticiens, dans le but de résoudre un problème scientifique posé par la biologie
Biologie cellulaire
La biologie cellulaire, ou cytologie, est une discipline de la biologie qui étudie les cellules et leurs organites
Biologie de l'évolution
La biologie de l’évolution est le domaine de la biologie qui vise à comprendre les scénarios et les mécanismes de l’évolution des espèces.
Écologie
L'écologie désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus et milieu biotique et abiotique qui les entoure.
Exobiologie
L'exobiologie (aussi appelée astrobiologie par les anglo-saxons) est une science interdisciplinaire qui a pour objet l'étude des facteurs et processus, notamment géochimiques et biochimiques, pouvant mener à l'apparition de la vie, d'une manière générale, et à son évolution
Génomique
La génomique est une discipline de la biologie moderne. Elle étudie le fonctionnement d'un organisme, d'un organe, d'un cancer, etc. à l'échelle du génome, et non plus limitée à celle d'un seul gène.
Paléontologie
La paléontologie est la science qui étudie les restes fossiles des êtres vivants du passé
Parasitologie
La parasitologie est l'étude des parasites
Taxinomie
La taxinomie (ou taxonomie) est la science qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons
Virologie
La virologie est l'étude des virus et des agents infectieux associés.
Géobiologie
La géobiologie est une branche de la paléontologie. Elle consiste plus précisément en l'étude des êtres vivants, à l'échelle des temps géologiques.
Pour apprendre la biologie ou une de ses branches, l'idéal est de suivre des cours de biologie.

Cours de biologie

Apprendre la biologie

Vous souhaitez apprendre la biologiesuivre des cours de biologie ?
pourquoi ne pas entrer dans une école de biologie ou suivre une formation en biologie. Vous obtiendrez un diplôme en biologie et pourrez exercer entre autre le métier de biologiste.
Vous pouvez également faire appel à des cours particulier en biologie ou des cours du soir pour améliorer ou approfondir vos connaissances en biologie. Les cours de biologie à domicile sont en général plus des cours de soutien et de perfectionnement.
vous pourrez suivre des cours de biologie cellulaire et projeter une carrière dans la recherche biologique.
Cours de biologieLa biologie, appelée couramment la « bio », est la science du vivant. Le terme biologie, littéralement « étude du vivant  » en grec, est apparu au XVIIIe siècle pour définir les travaux des scientifiques.
Prise au sens large de science du vivant, elle recouvre une partie des sciences naturelles et de l'histoire naturelle des êtres vivants (ou ayant vécu).
Toutefois la distinction entre organismes vivants et non vivants est parfois difficile et la détermination de l'objet spécifique de la biologie n'a rien d'évident.
Cette discipline longtemps observatrice n'a cessé d'être enrichie par les découvertes au cours des deux derniers siècles.
La biologie étudie à la fois la structure des cellules et le fonctionnement des êtres vivants, animaux et végétaux, dans leur globalité. Une classification des domaines d'étude de la biologie est établie en fonction des niveaux d'observation : la biologie moléculaire étudie les molécules, la biologie cellulaire étudie les cellules, la biologie macroscopique, les organismes, la biologie populationnelle, les groupes d'individus, la biologie spécifique, les espèces et la biologie supra-spécifique, les groupes d'espèces.
La biologie de synthèse se fonde sur une démarche d’ingénieur : saisir des composants du monde vivant pour fabriquer des êtres nouveaux conçus comme des «machines biologiques» au service de technologies puissantes. Fabriquer des biocarburants, traiter des eaux ou des sols pollués, produire des médicaments ou des molécules d’intérêt industriel... font partie des cibles de cette technologie qui procède à l’inverse de la science traditionnelle : fabriquer d’abord, comprendre ensuite.